Comment protéger le bois de manière durable ? C’est la question que s’est posé Jérôme d’Incan en créant sa micro-entreprise Bois Carbone. Il a opté pour la technique de bois brûlé, d’origine japonaise (Shou sugi ban), qui permet de protéger le bois en le rendant résistant aux intempéries et aux insectes. Cette dernière rallonge ainsi la durée de vie du bois, parfois jusqu’à 70 ans, et ce sans aucun traitement chimique.
QUI ?
Jérôme d’Incan, artisan
QUOI ?
Des parements intérieurs ou extérieurs et du mobilier, en bois brûlé, technique japonaise ancestrale revisitée.
COMMENT ?
Jérôme réalise du mobilier et des parements intérieurs et extérieurs en bois brûlé. Le bois, brûlé en surface, devient noir et texturé, et revêt une esthétique unique et rustique. Le Shou sugi ban est donc parfaitement adapté au bois de réemploi, parfois abîmé ou sali. L’application de l’huile de Tung couplée avec l’huile d’orange permet de fixer naturellement la couleur pour un rendu singulier et durable.
Jérôme cherche par ailleurs à réduire l’empreinte carbone de son activité. Le chalumeau, traditionnellement utilisé par les artisans, est en effet générateur de CO2. Il s’est donc intéressé à une technique plus innovante, à partir de rayons infra-rouges, permettant de réduire de façon significative son empreinte carbone.
L’ensemble de ses créations joue sur le contraste entre le bois naturel et le bois brulé. Toutes les essences utilisées sont issues de chutes de bois ou de bois impropre à l’utilisation en menuiserie. Les mots d’ordre de Jérôme sont : sourcer, upcycler, créer.
RÉCOMPENSE
Lauréat des Trophées CyclaB 2024, catégorie « upcycling ».
CYCLAB LUI APPORTE
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